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OM 2-1 Monaco : L'OM maître chez lui |
D'abord mal engagée avec une ouverture du score monégasque et un penalty manqué, la rencontre a finalement basculé en faveur des Olympiens, grâce à leur force de caractère. |
OM 2-1 MONACO
0-1 Meriem (20e)
1-1 Oruma (64e)
2-1 Lamouchi (76e)
On dit souvent qu’il est difficile de remporter deux matches à domicile quand ils se font suite. Dimanche soir, les Olympiens ont fait mieux encore en enlevant un troisième succès de rang en sept petits jours sur leur terrain fétiche.
C’est d’autant plus agréable qu’il n’y a un an en arrière on questionnait les Phocéens sur le thème d’un possible «syndrome Vélodrome». Ils sont redevenus cette saison maîtres des lieux. Ils portent de nouveau la culotte à la maison. Et, ce qui ne gâche rien, ont pris la bonne habitude de livrer leurs meilleures prestations lors des rencontres les plus attendues par leurs supporters.
Cette conclusion réjouissante en cette fin d’année a bien failli ne pas s’écrire. Du moins était-elle en sommeil à la pause. Au chaud, si on peut dire alors que le public marseillais, frigorifié, venait de subir coup sur coup l’ouverture du score par Monaco, et un penalty manqué par Taiwo.
Le but monégasque parlons-en ; Un dédoublement côté gauche avec Evra, lequel centrait fort en retrait. On crut un temps que Meriem et Adabayor allaient se marcher sur les crampons, mais non. L’habile milieu de terrain s’octroyait le ballon, et ajustait Barthez d’un tir limpide depuis l’entrée de la surface (20e).
Dur à encaisser pour un OM qui avait mis du rythme dans les débats, et tout son cœur dans la balance. L’ASM venait de lui rappeler que ce serait insuffisant pour la faire vaciller. Comment faire alors ? Jouer plus vite par exemple, et utiliser la vitesse de course de Niang. L’application de cette recommandation aboutissait à un penalty, à la 43e minute. Le moment dit « idéal » ne souriait pas aux Olympiens. Comme jeudi Taiwo prenait la responsabilité du tir. Mais il changeait cette fois de côté. Et le poteau renvoyait bruyamment sa tentative.
Oruma réveille l’OM
Toujours menés, les joueurs de Fernandez vivaient un début de deuxième mi-temps difficile. Les solutions n’étaient pas flagrantes. Un coup de pied arrêté allait tout débloquer. Sur le dit coup-franc de Lamouchi, la défense assémiste repoussait à l’emporte pièce. Oruma, bien calé au cœur de la surface, voyait la balle venir à sa rencontre. Il la reprenait puissamment du droit pour tromper Warmuz (64e, 1-1).
L’égalisation du nigérian irradiait de confiance ses partenaires. Lesquels exerçaient désormais une pression soutenue sur les azuréens. Oruma de nouveau chauffait les gants de Warmuz, à la 72e. Ce n’était rien à côté du mouvement qui prenait forme quatre minutes plus tard. Le milieu de terrain décalait Niang sur la gauche. Le Sénégalais frappait en angle fermé mais suffisamment fort pour le portier ne puisse que repousser… sur Lamouchi qui rentrait presque dans le but avec le ballon (2-1).
Mais Monaco n’avait pas dit son dernier mot. Notamment Olivier Sorlin. A la 82e, le Monégasque se prenait la tête à deux mains. Son tir venait de percuter la transversale, alors que Barthez était battu. La dernière inquiétude pour l’OM accouchait donc d’un soupir. Et la soirée, d’une belle victoire.





